En suivant les Lignes directrices canadiennes 2012 pour le diagnostic et la prise en charge du syndrome de fibromyalgie, le médecin de famille ou un généraliste devrait pouvoir poser un diagnostic de fibromyalgie aussitôt que possible. Et avec l’aide d’autres tests, il peut ainsi confirmer ou non la présence de la maladie, sans solliciter l’avis d’un médecin spécialiste.
En effet, comme il n’existe pas de biomarqueurs précis pour déterminer la présence de la fibromyalgie, les médecins utilisent les critères diagnostiques de la fibromyalgie ainsi que des tests permettant d’éliminer d’autres maladies. Ce procédé se nomme diagnostic d’exclusion. Ainsi, le médecin s’assure de ne pas confondre la fibromyalgie avec une maladie ayant des symptômes similaires. Pour la personne malade, le processus peut sembler parfois long, mais il est nécessaire à l’obtention du bon diagnostic, et du suivi adéquat, par la suite.
La fibromyalgie devrait être diagnostiquée à partir des éléments suivants, présents depuis au moins 3 :
- des douleurs corporelles diffuses des symptômes de fatigue
- des troubles du sommeil
- des changements de nature neurocognitive
- des troubles de l’humeur
- ainsi que d’autres manifestations physiques d’intensité variable,lorsque les symptômes ne peuvent pas être expliqués par une autre maladie.
Dans le cadre de recherches, des anomalies neurophysiologiques objectives ont été identifiées chez des personnes atteintes de fibromyalgie. Cependant, elles ne peuvent pas servir dans un cadre clinique au diagnostic ou aux soins des personnes atteintes de fibromyalgie.